Berne (awp) - La 17e édition du salon des sous-traitants EPHJ-EPMT-SMT se tiendra dans un contexte de reprise du secteur horloger, principal participant à cette manifestation, ont annoncé jeudi les organisateurs de l'événement. La place de la femme dans l'industrie ainsi que l'innovation dans les domaines de la haute précision seront les principaux thèmes débattus du 12 au 15 juin à Genève.

Plus de 800 exposants représentant le secteur des sous-traitants de l'horlogerie ainsi que les domaines de la microtechnologie et des techniques médicales présenteront leurs nouveautés à environ 20'0000 visiteurs attendus. Hormis la Suisse, 17 autres pays seront présents au rendez-vous annuel et au total 20% des exposants viennent d'un autre pays, ont précisé les organisateurs lors d'une conférence de presse à Berne.

Lors de la manifestation qui se tiendra à Palexpo, une place importante sera accordée cette année aux start-up européennes pour qu'elles puissent aussi présenter leurs produits aux professionnels, a précisé Alexandre Catton, le directeur du salon.

L'embellie observée dans le secteur horloger a entrainé une hausse des participants travaillant dans la sous-traitance horlogère et joaillière pour cette 17e édition, a ajouté M. Catton.

La volonté du salon Baselworld de se concentrer sur les grandes marques horlogères et joaillières a aussi eu une influence positive sur le nombre d'exposants à l'EPHJ-EPMT-SMT ces dernières années.

Les exportations horlogères suisses, indicateur clé de ce secteur, ont en effet bondi de 10% au premier trimestre. "Depuis juin 2012, nous n'avions pas connu une telle hausse trimestrielle", a rappelé le directeur de la manifestation.

André Kudelski, directeur général du groupe vaudois Kudelski et président d'Innosuisse, l'agence helvétique pour l'encouragement de l'innovation, ouvrira l'édition 2018 de l'EPHJ par une conférence sur les capacités d'innovation de la Suisse.

Les participants discuteront aussi de la place des femmes dans l'industrie et des moyens à mettre en place pour éviter aux start-up de disparaître faute notamment de financement et de soutien.

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