Lombard Odier estime qu'une prise de risque reste justifiée dans son allocation d'actifs à l'orée du second semestre dans un contexte de dissipation des risques politiques, de reprise économique persistante et de reflux de risques inflationnistes ou de récession. "Reste que les valorisations élevées des actions ont de quoi inquiéter, en particulier aux Etats-Unis. Nous préférons nous concentrer sur les régions dont le cycle économique est moins avancé et qui sont donc susceptibles d’afficher des dynamiques bénéficiaires plus vigoureuses", précise la société de gestion.

Lombard Odier fait donc des marchés émergents et de la zone euro ses régions de prédilection, "cette dernière étant par ailleurs appelée à bénéficier de la dissipation des risques politiques et de la convergence à venir des politiques de la Fed et de la BCE – avec pour corollaire un renforcement de la monnaie unique".