Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé en nette hausse de 1,00% vendredi, portée par la construction et les banques, après le compromis trouvé sur les conditions du Brexit entre la Commission européenne et le Royaume-Uni.

L'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 73,21 points à 7.393,96 points. Sur la semaine écoulée, il a gagné 1,28%.

Le marché boursier a profité depuis le début de la séance des progrès significatifs dans les négociations du Brexit, qui n'ont eu de surcroît qu'un effet limité sur la livre.

Or toute appréciation de la devise, comme c'est souvent le cas en cas de nouvelle positive sur le Brexit, pénalise en Bourse les multionationales dont la valeur des résultats réalisés à l'étranger s'abaisse une fois convertis en livre.

Après de longs mois de négociations, la Commission européenne a jugé vendredi matin que des progrès suffisants avaient désormais été accomplis dans trois domaines jugés clés des modalités du divorce.

Cela devrait permettre au Conseil européen la semaine prochaine de déclencher une deuxième phase des négociations consacrée notamment aux discussions commerciales.

Les marchés ont été "soutenus par les progrès très attendus enregistrés ce matin sur les négociations du Brexit entre le Royaume-Uni et l'UE", relèvent les analystes chez Accendo Markets.

Les secteurs qui avaient le plus souffert depuis juin 2016 de la décision des Britanniques de quitter l'UE ont brillé, à savoir les banques et la construction.

Au sein du secteur du BTP, Barratt Developments a pris 3,62% à 630,00 pence, Persimmon 2,49% à 2.671,00 pence et Taylor Wimpey 2,94% à 202,90 pence. Ces valeur ont en outre été dynamisées par le bond de Berkeley (+6,94% à 4.113,00 pence), qui a relevé ses perspectives de profit.

Parmi les valeurs financières, Barclays a pris 2,48% à 196,40 pence, HSBC 1,03% à 733,20 pence, Lloyds Banking Group 3,55% à 66,80 pence et RBS 2,14% à 281,00 pence.

Le secteur européen dans son ensemble a par ailleurs profité de l'accord trouvé par le Comité de Bâle, l'organisation internationale chargée de définir les règles bancaires mondiales, pour finaliser les dernières modalités d'un vaste éventail de réformes engagées après la crise financière de 2008-2009.

Les compagnies pétrolières ont été recherchées, à la faveur de la bonne tenue des cours du brut. BP a gagné 0,93% à 492,75 pence et Royal Dutch Shell (action "B") 0,63% à 2.385,00 pence.

Enfin, malgré le léger recul de la devise, plusieurs valeurs exposées à la livre ont été à la peine, à l'image du fabricant d'alcool Diageo (+0,04 à 2.635,00 pence) et du motoriste Rolls-Royce (-0,59% à 838,50 pence).

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