Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres poursuivait son ascension jeudi matin (+0,51%), tirée vers le haut par le secteur des matières premières et profitant du récent retour au calme sur les marchés américains.

Vers 08H30 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 36,73 points à 7.250,70 points.

Le marché britannique ne faiblissait pas au lendemain d'un rebond, conforté par la hausse de Wall Street qui est parvenu à surmonter l'accélération de l'inflation aux Etats-Unis et les craintes qu'elle alimente quant à un resserrement monétaire américain.

La progression du jour, "même si elle n'est pas spectaculaire, porte le FTSE au-dessus de 7.240 points, soit son niveau le plus haut en une semaine", relève Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

La hausse de l'indice vedette était nourrie par le secteur des matières premières à la faveur d'une meilleure orientation des cours en particulier ceux du pétrole.

Au sein du secteur minier, Anglo American prenait 3,18% à 1.747,20 pence, Antofagasta 1,79% à 932,40 pence, BHP Billiton 2,31% à 16.11,00 pence et Rio Tinto 1,76% à 4.097,00 pence.

Les compagnies pétrolières étaient également recherchées, avec BP (+1,78% à 476,05 pence) et Royal Dutch Shell (action "B", +1,30% à 2.315,50 pence), les cours du brut bénéficiant d'une hausse moins forte que prévu des réserves américaines.

Plusieurs gérants d'actifs étaient bien orientés, témoignant des meilleurs disposition d'esprit des marchés après les turbulences de la semaine dernière. Old Mutual prenait 2,92% à 246,40 pence et Schroders 1,43% à 3.408,00 pence.

En revanche, seule exception dans ce secteur, Standard Life Aberdeen chutait (-4,78% à 370,70 pence) alors que la filiale d'assurances de Lloyds Banking Group, Scottish Widows, a mis fin à son partenariat avec le groupe alors qu'elle lui confiait jusqu'à présent 109 milliards de livres d'actifs sous gestion.

Le groupe de luxe Burberry était en légère hausse (+0,29% à 1.547,50 pence) après avoir annoncé un partenariat avec le site de mode Farfetch, lui permettant de distribuer ses produits dans plus de 150 pays.

Le groupe d'édition à destination des professionnels RELX engrangeait 0,48% à 1.463,50 pence grâce à un bénéfice net meilleur que prévu en 2017 et l'annonce d'un programme de rachats d'actions de 700 millions de livres.

L'équipementier industriel GKN grignotait 0,19% à 412,10 pence après avoir répété qu'il rejetait l'offre de rachat hostile, qualifiée d'"opportuniste", lancée par la société d'investissement américaine Melrose.

Enfin, plusieurs multinationales souffraient de la fermeté de la livre. Son appréciation est une mauvaise nouvelle puisqu'elle réduit la valeur des résultats réalisés dans d'autres devises une fois qu'ils sont convertis en monnaie britannique.

Le cigarettier British American Tobacco (BAT) perdait 0,45% à 4.420,00 pence et le groupe de produits de grande consommation Reckitt Benckiser 0,33% à 6.302,00 pence.

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