Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres évoluait en nette baisse mercredi matin (-0,93%), pénalisée comme les autres places européennes par le décrochage de Wall Street la veille.

Vers 09H50 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs perdait 68,53 points à 7.309,81 points.

Le marché britannique, qui est tenté par des prises de bénéfices après avoir atteint récemment des sommets historiques, emboîtait le pas à la Bourse de New York, laquelle a signé sa pire séance de l'année, doutant de la capacité de Donald Trump à tenir ses promesses de relance.

"Dans la foulée d'un plongeon assez précipité des marchés américains la nuit dernière (...) les marchés européens ont ouvert de mauvaise humeur ce matin", relève Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

La journée sera en outre dépourvue d'indicateur notable au Royaume-Uni à la veille des très attendues ventes au détail qui devraient en dire plus sur la consommation des Britanniques en ce début d'année.

L'ensemble des grandes secteurs était sous pression sur le marché, à commencer par les valeurs financières, souvent en première ligne en cas de fortes variations boursières.

Chez les assureurs, Prudential perdait 2,33% à 1.718,00 pence et Aviva 1,95% à 528,50 pence. Parmi les gérant d'actifs Standard Life souffrait (-2,24% à 358,20 pence) tout comme St James's Place (-2,08% à 1.035,00 pence). Au sein des banques, RBS lâchait 2,10% à 233,20 pence et Lloyds Banking Group 1,57% à 67,66 pence.

Le secteur minier était également mal en point, à l'image de Glencore (-1,80% à 324,15 pence), Anglo American (-2,53% à 1.215,50 pence) et Antofagasta (-1,93% à 813,50 pence).

En revanche, les spécialistes de l'or tiraient leur épingle du jeu, profitant de la hausse des cours du métal précieux, recherché dans un contexte de prudence des marchés. Randgold prenait 0,69% à 7.245,00 pence et Fresnillo était stable (-0,06% à 1.552,00 pence).

Enfin, le groupe de magasins de bricolage Kingfisher chutait (-4,57% à 329,80 pence). La société a publié des résultats annuels en hausse mais a fait part de sa prudence pour les mois à venir en raison des incertitudes découlant du Brexit et d'un contexte de marché toujours difficile en France.

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