Ralentissement de la dynamique économique et reflux des attentes reflationnistes devraient caractériser le second semestre 2017, selon Witold Bahrke, stratégiste chez Nordea Asset Management. "Cette évolution s’explique principalement par la Chine, où la banque centrale a entamé un cycle de resserrement monétaire, pour tempérer le risque d’emballement de l’endettement", explique-t-il.

Outre la situation en Chine, Nordea AM n'anticipe aucune accélération de la croissance aux Etats-Unis au second semestre car le revenu disponible réel ne progresse pas suffisamment pour stimuler la consommation des ménages de manière significative et durable.

"Dans le même temps, les investissements des entreprises ne décollent toujours pas, alors que la "Trumphorie" s'estompe et que le scepticisme grandit, notamment, à propos des promesses de réductions d'impôts. Faute d'éclaircissement, l'économie américaine continue d'évoluer dans un mode "wait and see"", note Witold Bahrke.

Dans ce climat peu enthousiasmant, l'Europe devrait continuer à délivrer une croissance relativement satisfaisante, selon Nordea AM.