PARIS, 13 septembre (Reuters) - Voici les principales réactions à l'attribution des Jeux olympiques de 2024 à Paris et 2028 à Los Angeles :

ANNE HIDALGO, maire de Paris, lors d'une conférence de presse à Lima, où était réuni le Comité international olympique:

"C'est tellement énorme. Vous voyez défiler devant vos yeux ces deux années de travail, ces étapes. On voulait tellement le faire, tellement ramener ça pour notre pays.

"On se dit qu'on ramène de la confiance, cet optimisme, cet objectif qui va quand même nous unir dans tout le pays. (...) Je pense à la Seine-Saint-Denis, à cette jeunesse très cosmopolite qui va là pouvoir se projeter dans quelque chose de fort. Et puis ça va nous aider aussi à dynamiser l'emploi. Ça va au-delà du sport."

TONY ESTANGUET, co-président du comité Paris-2024, lors de la même conférence de presse:

"C'est une vraie victoire collective parce que tout le monde a eu ses doutes à un moment donné mais, à chaque fois qu'on a eu besoin, on s'est resserré et on a dit 'on y va et on va franchir cette étape.'"

LAURA FLESSEL, ministre des Sports, lors de cette conférence de presse:

"L'objectif était en premier lieu de gagner cette candidature. (...) Le deuxième objectif, c'est aussi d'aller chercher la performance sportive. (...) On va aller chercher une sérénité matérielle et financière (pour les athlètes)."

EMMANUEL MACRON, président, dans un message vidéo:

"C'est une formidable reconnaissance de la place de la France dans l'olympisme."

"Ce que le comité international a reconnu, c'est aussi l'image et les valeurs de la France, la volonté de la France de porter les valeurs de l'olympisme, cette générosité, la solidarité, l'attachement au multilatéralisme."

EDOUARD PHILIPPE, Premier ministre, sur Twitter:

"À nous Paris 2024, bravo ! C'est une France transformée, optimiste et conquérante qui accueillera ces Jeux olympiques et paralympiques !"

FRANÇOIS HOLLANDE, ancien président, au site Huffington Post:

"Il ne faut pas confondre investissement et démesure. La candidature a été conçue pour être ambitieuse mais responsable. Des investissements sont nécessaires, notamment pour la Seine-Saint-Denis qui bénéficiera d'une nouvelle accessibilité et pour le Grand Paris qui verra sa réalisation accélérée. La France a besoin de ces équipements."

ERIC GARCETTI, maire de Los Angeles, à la presse:

"C'est un rêve devenu réalité."

"Nous pourrions véritablement accueillir les Jeux olympiques dans deux mois. Ce à quoi on doit penser maintenant, c'est à la construction de nouvelles installations, que les gens vont pouvoir utiliser après les Jeux." (Simon Carraud, édité par Henri-Pierre André)