Les marchés obligataires terminent en hausse, en partie rassurés par l'inflation, en partie alimentés par un retour de l'aversion au risque après le limogeage brutal (par Tweet) de Rex Tillerson (le chef de la diplomatie US) et de l'un de ses bras droit, au profit de Mike Pompeo, l'ex-patron de la CIA (partisan de la dénonciation de l'accord nucléaire avec l'Iran).

Les T-Bonds US se détendent de -3,3Pts à 2,861%, les Bunds également à 0,6210%, nos OAT de près de -4Pts à 0,8610%.

Le 'chiffre du jour' n'a pas suscité de réaction tranchée: l'inflation américaine s'avère conforme aux attentes au mois de février.
Le Département du Travail a fait état -comme attendu par le consensus- d'une progression de 0,2% de l'indice des prix à la consommation (CPI) des Etats-Unis en rythme séquentiel le mois dernier, après une augmentation de 0,5% en janvier (soit +2,2% contre +2,1% en rythme annuel en janvier).

En excluant les variables volatiles de l'énergie et des produits alimentaires, l'inflation sous-jacente ('core') s'est aussi établie à +0,2% le mois dernier, conformément aux attentes (soit +1,8% en rythme annuel, taux inchangé).
Corrigé de la hausse des salaires, le CPI ressort inchangé en février.

Outre-Manche, les 'gilts' se détendent de -1Pts à 1,4850% et plus au Sud, les BTP italiens s'améliorent d'environ 1Pt à 1,997%.

Les 'Bonos' espagnols varient peu: -0,4Pts à 1,394%, de même que le '10 ans' nippon à 0,0500% contre 0,0510% lundi.


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