La dégradation des marchés de taux s'est poursuivie dans l'ensemble de l'Eurozone mais également outre-Atlantique, effaçant l'essentiel du terrain gagné depuis une semaine: les OAT se tendent de +3,5Pts à 0,785% (soit +2,8Pts depuis vendredi dernier), les Bunds de +3Pts à 0,4080%, les 'bonos' de +2,5Pts à 1,56% et les BTP italiens de +3Pts à 1,844%.

Les 'Gilts' britanniques sont particulièrement affectés par les dégagements observés ce vendredi avec un rendements remontant de 1,266% vers 1,344%.

Les 'Gilts' calquent leur évolution sur celle des T-Bonds Us qui se tendent de +7Pts à 2,402% (le 'spread' avec les Bunds renoue avec les +200Pts).

Il semblerait que le perspective d'un report de la mise en oeuvre de la 'tax reform' (elle serait repoussée à 2019) indispose Wall Street (qui a surjoué depuis 1 an les effets bénéfiques d'une baisse des impôts promise par le candidat Trump).
La 'petite phrase' de la semaine demeurera cet avertissement de Benoît Coeuré qui rappelle que les 'QE' ne doivent pas être un instrument de politique monétaire permanent'

Les chiffres du jour ont eu peu d'impact sur les cours et la baisse de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan qui se dégrade de 110,7 vers 97,8 en octobre pèse sur Wall Street sans profiter aux bons du Trésor: tous les actifs sont montés de concert, tout rebaisse simultanément.

Enfin, le Venezuela est officiellement en défaut selon Bloomberg qui rapporte que des obligations 8,5% échéance 2018 émises par Corpoelec, la compagnie nationale d'électricité du Venezuela vient de franchir le cap des 30 jours de non versement de ses intérêts, ce qui valide le constat technique -et désormais officiel d'un 'défaut'-.

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