L'Union Bancaire Privée (UBP) a enregistré un bénéfice net de 220,4 millions de francs suisses, en progression de 25%. Le résultat opérationnel avant provisions est en progression de 41,4% et atteint 271,2 millions, porté par les activités de courtage et de conseil, qui ont bénéficié des bonnes performances des mandats et produits développés par l'Asset Management ainsi que du lancement d'offres d'investissement innovantes.

L'augmentation des charges d'exploitation reste maîtrisée (+5,5%), indique l'UBP, celles-ci passant de 634,7 millions fin 2016 à 669,6 millions de francs suisses fin 2017. Cette hausse est principalement due à la pleine incidence de la reprise des activités de Coutts en Asie (finalisée en avril 2016), et en particulier aux recrutements qui y ont été effectués. Elle est également le reflet des coûts croissants liés à la mise en œuvre des différentes réglementations et aux investissements importants réalisés dans le domaine du digital.

L'Union Bancaire Privée (UBP) a su tirer profit de la hausse des marchés, et les revenus de l'activité atteignent 1,045 milliard de francs (contre 934,6 millions à fin 2016). Cette progression tient également à l'augmentation des commissions (+14,2%), induite par la croissance significative des actifs de la clientèle privée au bénéfice de mandats de conseil ou discrétionnaires, ainsi qu'à l'amélioration de la marge d'intérêts de 25 millions (+10,1%) sous l'effet notamment des hausses de taux d'intérêt sur le dollar.

Au 31 décembre 2017, les avoirs sous gestion de l'UBP s'élevaient à 125,3 milliards de francs suisses, en progression de 5,9%. L'évolution favorable des marchés, les afflux nets des clients institutionnels (2,5 milliards de francs) et les apports de la clientèle privée dans les marchés émergents ont permis de compenser les sorties liées à la poursuite des régularisations fiscales de clients essentiellement non européens.

"Nous avons certes bénéficié d'une conjoncture particulièrement favorable et de marchés porteurs, mais ces résultats témoignent aussi et surtout des efforts et des investissements déployés ces dernières années, notamment en Asie. Ces chiffres s'inscrivent dans un contexte économique prometteur et sont le reflet d'une industrie bancaire suisse en bonne santé", explique Guy de Picciotto, CEO de l'UBP.

Le total du bilan atteint désormais 32 milliards de francs suisses, soit une augmentation de 1,2 milliard par rapport à fin 2016 (30,8 milliards), et le ratio Tier 1, qui s'inscrit à 27,4%, reste largement supérieur au minimum exigé par Bâle III et la FINMA.

La gestion prudente du bilan qui caractérise l'UBP se reflète également dans le ratio de liquidité à court terme, qui s'établit à 278,4%, soit 2,8 fois le minimum requis par Bâle III.