Quelques minutes après l'ouverture, l'indice Dow Jones est quasiment inchangé (+0,03%), à 24.148,32 points et le Standard & Poor's 500, plus large, est lui aussi quasi stable à 2.630,09 points.

Le Nasdaq Composite, fortement pondéré en valeurs technologiques, progresse de son côté de 0,25% à 6.793,61 points.

Il profite notamment du bond du spécialiste des semi-conducteurs Broadcom (+3,1%), qui a fait état mercredi d'un chiffre d'affaires et d'un bénéfice trimestriels supérieurs aux attentes, soutenus par la forte demande pour ses puces équipant les smartphones.

Lululemon Athletica grimpe pour sa part de 6,7%. Le fabricant canadien de vêtements de loisirs et de yoga a publié des résultats supérieurs aux attentes, notamment grâce à ses ventes en ligne, et donné des prévisions pour le trimestre des fêtes de fin d'année meilleures que prévu.

General Electric avance de 0,05% après avoir confirmé qu'il supprimerait 12.000 postes dans le monde dans le cadre d'une restructuration de son pôle énergie.

Sur le marché des changes, le dollar évolue à un pic de plus de deux semaines face à un panier de devises de référence, soutenu par l'optimisme affiché sur le projet de réforme fiscale aux Etats-Unis.

ÉCHÉANCE VENDREDI DU PLAFOND DE LA DETTE

Les élus du Sénat et de la Chambre de représentants, qui ont chacun adopté leur propre version du texte, doivent entamer des négociations formelles pour parvenir à un projet de loi commun avant la date du 22 décembre, une échéance qu'ils se sont eux-même fixés.

"Nous pensons que les divergences entre la Chambre des représentants et le Sénat vont être résolus et que la loi sera promulguée d'ici quelques semaines, voire avant la fin de l'année", dit Eric Winograd, économiste senior chez AllianceBernstein (AB).

Il estime que cette réforme, qui prévoit notamment des baisses d'impôts pour les entreprises, constitue une bonne nouvelle pour les marchés d'actions car elle devrait permettre une augmentation des bénéfices nets des entreprises. Mais l'économiste juge l'impact minime à long terme sur la croissance américaine.

"Il est fort probable que la réforme fiscale aura pour effet de gonfler les déficits et la dette publique", prévient-il.

Les discussions en cours sur ce projet de réforme fiscale interviennent justement à la veille de l'échéance d'un accord pour le relèvement du plafond de la dette du gouvernement fédéral, en l'absence duquel les administrations publiques aux Etats-Unis ne pourront plus fonctionner.

En Europe, la tendance est tout aussi hésitante jeudi sur les places boursières: à l'ouverture des marchés américains, le Stoxx 600 recule de 0,1% et le CAC 40 est quasiment inchangé (-0,04%).

(édité par Marc Angrand)

par Blandine Henault