L'indice Dow Jones gagne 11,28 points, soit 0,05%, à 20.986,37. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,06% à 2.388,82 et le Nasdaq Composite prend 0,24% à 6.039,80.

Sur le plan macroéconomique, le nombre d'inscrits au chômage aux Etats-Unis a augmenté plus que prévu la semaine dernière, à 257.000 contre 245.000 estimé par les économistes interrogés par Reuters. La moyenne mobile sur quatre semaines a toutefois atteint un plus bas de deux mois, indiquant un resserrement du marché du travail.

Autre indicateur du jour, les commandes de biens de d'équipement industriels ont augmenté moins que prévu en mars aux Etats-Unis mais une deuxième hausse mensuelle d'affilée des livraisons suggère une accélération des investissements des entreprises au premier trimestre dans un contexte de redressement du secteur de l'énergie.

Les investisseurs vont également surveiller les statistiques sur les promesses de vente immobilières du mois de mars, attendues pour 16h00 GMT.

L'administration américaine n'a pas apporté mercredi plus de détails sur le financement du projet de réforme fiscale de Donald Trump, qui prévoit notamment de ramener l'impôt sur les sociétés à 15%, contre au moins 35% actuellement, laissant les investisseurs toujours dans le flou.

Aux valeurs individuelles, Dow Chemical, qui finalise sa fusion avec son homologue DuPont, a publié un bénéfice au premier trimestre plus élevé que prévu. Le titre du chimiste américain gagne cède 1,58%.

Les résultats de Ford ont fait ressortir un bénéfice en baisse au premier trimestre, en raison d'une hausse des charges et des coûts d'investissement et aussi d'une légère baisse des ventes. Il perd 0,9%.

American Airlines perd 7,7% après avoir annoncé le report de livraison d'Airbus A350 XWB de 2018 à 2020.

Amgen a enregistré mercredi un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes, la maîtrise de ses coûts lui ayant permis de contrebalancer le fort recul des ventes de l'Enbrel, son traitement phare contre la polyarthrite rhumatoïde. L'action abandonne 2,5%.

Des poids lourds tels qu'Alphabet, maison-mère de Google, Intel, Microsoft et Amazon sont attendus en après-Bourse.

L'actualité de la Banque centrale européenne (BCE), qui a décidé de laisser sa politique monétaire ultra-accommodante en l'état, n'a pas eu d'influence sur la Bourse de New York.

La BCE a, comme prévu, maintenu ses taux directeurs inchangés et n'a pas modifié son programme de rachats d'actifs.

Dans ce contexte, les Bourses d'Europe ont légèrement accentué leur repli de la matinée. Les compartiments du pétrole et des ressources de base enregistrent les plus fortes baisses sectorielles sur fond de chute des cours du brut.

Après les annonces de la BCE, la monnaie unique européenne est descendue sous 1,0860 dollar (-0,45%).

(Laetitia Volga pour le service français, édité par Patrick Vignal)