Wall Street avait agréablement surpris en effaçant rapidement ses pertes initiales en quelques minutes, puis en inscrivant de nouveaux records absolus (Nasdaq Composite à 6.310,6, Nasdaq-100 à 5.889) mais très rapidement, les scores se sont figés.

Un maximum a été inscrit vers 16h00 (tous indices confondus) et il s'en est suivi une interminable dérive à horizontal de six heures, en mode 'camisole algorithmique', le Dow Jones oscillant entre 21.015 et 20.995 (soit 0,1% de volatilité en plus de six heures) il en termine en baisse de -0,1% à 20.984 (à cause de -10 points perdus à cinq minutes de la clôture, Apple perdant -1% et United Technologies -0,9%).

Le 'S&P', coincé entre 2.436 et 2.439 (soit un point sous son record absolu) a passé 99% de la séance dans le rouge avant d'en terminer en repli de -0,12% à... 2.436.
Le Nasdaq s'effrite de 0,15% à 6.295... mais cela n'enlève rien au nouveau zénith historique établi ce 5 juin.
Si la consolidation l'emporte, les opérateurs pourront toujours invoquer des chiffres du jour un peu décevants: l'indice des directeurs d'achat des 'services' est ressorti en baisse surprise à 56,9 contre 57,5, ce qui renforce encore les spéculations sur une 'pause' monétaire de la Fed de mi-juin à mi-décembre.
Si les indices américains avaient fini dans le vert, on aurait pu invoquer la productivité qui est revue à la hausse de +0,6% à +1,2% et s'aligne sur la croissance, elle aussi mesurée à +1,2% au 1premier trimestre 2017.

La rupture des relations diplomatiques avec le Qatar annoncée par l'Arabie, les Emirats, le Bahreïn, le Yémen et l'Egypte n'a eu que peu d'impact sur les cours de l'or noir, le Qatar produisant peu de pétrole (mais beaucoup de gaz) : le 'WTI' culminait rapidement vers 48,3$ avant de retomber dans le rouge pour finir en repli de -0,7% à 47,3$.
La recomposition des alliances géopolitiques au Proche-Orient aurait pu provoquer un stress, de même que l'annonce que D.Trump n'empêchera pas le témoignage de James Comey (qui pourrait être fort embarrassant).

Le Dollar index est demeuré très calme, il ne s'est que très légèrement redressé de +0,1% à 96,8 contre un panier des principales devises mondiales.
Les T-Bonds se dégradent de 1,5 point de base, à 2,18% contre 2,165% vendredi.
Parmi les valeurs les plus travaillées ce lundi, il y a eu Alphabet (+0,8%) qui franchit à son tour (après Amazon) la barre des 1.000$ (à 1.004$).

Le Nasdaq a été soutenu par Nvidia qui a pris +3%, Tesla +2,2%, Expedia +1%.

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