Le groupe agroalimentaire français a revu à la hausse l'impact attendu de cette acquisition et s'attend désormais à une croissance à deux chiffres de son BNPA courant 2017 au lieu de plus de 5% précédemment.

Le propriétaire d'Activia, Actimel, Blédina ou Evian n'avait pas donné d'objectif de résultat opérationnel pour 2017 lors de ses résultats annuels, où il avait évoqué un début d'année difficile.

"Comme nous l'avions anticipé, nos ventes ont connu un démarrage lent en ce début d'année", a confirmé jeudi dans un communiqué le directeur général Emmanuel Faber, qui avait par ailleurs annoncé en février un plan d'économie et une réorganisation de la gouvernance du groupe.

Le chiffre d'affaire pour les trois premiers mois de l'année s'élève à 5,464 milliards d'euros, soit une croissance organique de 0,7%, très légèrement au-delà du consensus des analystes établi par les services de Danone.

Ce sont, comme attendu, les ventes de la division produits laitiers frais qui plombent l'activité globale du groupe avec un recul de 2,3%.

"En Europe, le chiffre d’affaires reste pénalisé par des conditions de marché difficiles et la performance d’Activia", a constaté Emmanuel Faber, assurant que "Danone met tout en oeuvre pour inverser cette tendance".

Lors d'une conférence téléphonique, la directrice financière Cécile Cabanis a indiqué qu'elle s'attendait à ce que les ventes de cette division reculent encore légèrement au deuxième trimestre mais se redressent par la suite, pour une performance stable en moyenne sur l'année.

Les autres divisions, Eaux, Nutrition infantile et Nutrition médicale, s'adjugent des progressions respectives de 1,7%, 4,1% et 8,8%.

Sur le plan géographique, c'est toujours l'Europe qui plombe le groupe avec une baisse de 1,9% des ventes, qui contraste avec le dynamisme de la région Asie Pacifique/Amérique latine/Moyen-Orient/Afrique qui progresse de 3,7%.

(Julien Ponthus, édité par Dominique Rodriguez)