Pearson s'attend désormais à un bénéfice ajusté compris entre 576 et 606 millions de livres (649-683 millions d'euros), à comparer à un objectif précédent de 546-606 millions.

Sur les neuf premiers mois de l'exercice, les ventes de matériel éducatif aux Etats-Unis ont reculé de 1% en données sous-jacentes, vers le haut de la fourchette cible qui allait de +1% à -7%.

Pearson a aussi abaissé sa prévision de taux d'imposition 2017 à 16% au lieu de 21%.

Le titre prend 6,11% à 659,5 pence vers 7h30 GMT, la meilleure performance de l'indice FTSE-100 de la Bourse de Londres et du Stoxx 600 en Europe.

Pearson, qui a supprimé des milliers d'emplois et enchaîné les avertissements sur résultats ces dernières années, a dit entrevoir enfin les bénéfices de sa transition du papier au numérique et de ses efforts pour développer des services en ligne.

"Nous nous attendons à la poursuite de conditions de marché difficiles pour notre activité principale", a déclaré le directeur général John Fallon. "Nous voulons ressortir comme le gagnant de long terme du marché de l'éducation digitale tout en créant durablement de la valeur pour nos actionnaires."

Pearson, qui a revendu ses activités de presse (Financial Times, The Economist) pour porter tous ses efforts sur l'éducation, a pâti de la transition numérique et la chute des ventes de livres qui l'a accompagné.

Le groupe a annoncé en août 3.000 suppressions d'emplois supplémentaires et une réduction de son dividende. D'ici 2020, Pearson n'emploiera plus que 10.000 personnes contre environ 39.000 quand John Fallon a pris les commandes du groupe.

Pearson a réduit ses tarifs de location de plus de 2.000 livres numériques, ce qui lui a permis d'augmenter de plus de 20% les revenus de cette activité sur les neuf premiers mois de l'exercice.

(Kate Holton, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : STOXX Eur 600(P)-EUR, Pearson