Dans cet échange de courriels signalé par le Financial Times, une personne prétendant être John McFarlane à l'aide de l'adresse john.mcfarlane.barclays@gmail.com écrit à Jes Staley que ce dernier lui doit "un grand scotch" pour l'avoir défendu face aux critiques.

Un porte-parole de Barclays a confirmé le contenu des courriels mais a refusé d'en dire davantage.

John McFarlane a vigoureusement défendu Jes Staley mercredi lors l'assemblée générale des actionnaires, dont certains ont réclamé la démission du directeur général, auquel ils reprochent d'avoir cherché à deux reprises à identifier l'auteur d'une lettre traitée par Barclays comme un cas de dénonciation d'un dysfonctionnement.

Jes Staley a répondu aux courriels du pseudo John McFarlane par des remerciements, affirmant que le président de Barclays était "courageux comme peu de personnes le sont".

D'après le Financial Times, ces courriels ont été envoyés par un "farceur" ayant eu des problèmes avec Barclays en tant que client. Cette personne a mis fin à l'échange avec un poème dont les premières lettres de chaque vers formaient le mot "Whistleblower" ("lanceur d'alerte" en anglais).

(Lawrence White; Bertrand Boucey pour le service français)