Suspendu de cotation hier, Fimalac bondit de 20% pour sa reprise ce matin et atteint 132 euros. Le cours du groupe de divertissement et de digital est ainsi supérieur d'un euro au prix proposé par son actionnaire de contrôle, GML, dans le cadre d'une OPA sur le solde de son capital. Hier, GML (Groupe Marc de Lacharrière), qui détient 93,6% du capital de Fimalac, a indiqué qu'il comptait déposer d'ici début juin un projet d'OPA simplifiée à 131 euros par titre intégralement en numéraire. A terme, GML souhaite retirer Fimalac de la cote.

Pour justifier cette opération, outre les conditions de financement favorables, Fimalac a évoqué hier le manque de liquidité du titre, les volumes échangés sur le marché s'avérant plus faibles qu'attendu au cours de ces derniers mois. De plus, le groupe a souligné que des mouvements spéculatifs reposant sur l'attente d'une sortie de la cote ont récemment entraîné une volatilité inhabituelle du cours de l'action.

Par ailleurs, Fimalac préfère se prémunir d'une sanction alors qu'il connait des difficultés sur ses activités liées au tourisme, aux loisirs ou aux divertissements. "Si l'environnement économique incertain et les facteurs de risques devaient perdurer pour ces activités, les résultats futurs du Groupe pourraient en être négativement affectés dans les hypothèses pessimistes", précise Fimalac. Le groupe exploite notamment plusieurs théâtres parisiens et autres salles de spectacles (Zénith) en France. Fimalac possède également des sociétés de production de musique.