Innogy gagne 1,12% à 33,01 euros à Francfort, emportant sa maison-mère RWE (+0,91% à 17,25 euros) dans son sillage. Les investisseurs accueillent favorablement la démission du président du directoire du groupe de services aux collectivités Peter Terium. Il sera remplacé temporairement par Uwe Tigges, directeur des ressources humaines du groupe, en attendent que le conseil de surveillance lui choisisse un successeur. Mercredi dernier, le titre Innogy avait chuté de 13,2%, pénalisé par un avertissement sur des résultats. RWE avait cédé 13%.

Affecté par les difficultés rencontrées au Royaume-Uni, Innogy a prévenu que son excédent brut d'exploitation 2017 s'établirait à 4,3 milliards d'euros contre 4,4 milliards attendus auparavant. Le bénéfice d'exploitation est escompté à 2,8 milliards contre 2,9 milliards précédemment anticipés.

Pour 2018, le groupe détenu à 77% par RWE table sur une baisse de ses résultats. Il vise en effet un bénéfice d'exploitation de 2,7 milliards d'euros et un bénéfice net de plus de 1,1 milliard d'euros contre 1,2 milliard attendu cette année.

Ces mauvaises nouvelles ont donc eu raison de Peter Terium, comme en témoigne le communiqué publié hier soir.

Si le conseil de surveillance d'Innogy a salué globalement la stratégie industrielle et financière du directoire, il a souligné la nécessité de mettre l'accent davantage sur la discipline en matière de coûts et sur une stratégie plus orientée vers l'investissement et la croissance.