Le groupe de services aux collectivités allemand prévoit un Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôt, dépréciations et amortissements) dans le haut de sa fourchette de 5,4 à 5,7 milliards d'euros.

Le bénéfice net ajusté devrait être plus proche de 1,3 milliard que d'un milliard d'euros.

"La première année suivant la restructuration de RWE se passe bien jusqu'à présent", observe le président du directoire Rolf Martin Schmitz, dans une lettre aux actionnaires, faisant référence à la scission, en 2016, et la cotation d'Innogy, qui a publié ses comptes semestriels la semaine passée.

RWE, recentré sur les centrales électriques conventionnelles et le négoce de matières premières, projette dorénavant un Ebitda nettement en hausse cette année pour la division European Power, alors qu'il anticipait auparavant un recul sensible.

Si les centrales au gaz marchent bien, il n'en est pas de même des centrales thermiques au charbon et Rolf Martin Schmitz a dit, sans être plus précis, que RWE prendrait rapidement des mesures de redressement.

L'Ebitda de RWE a augmenté de 7% à 3,21 milliards d'euros au premier semestre, ce qui est à peu près conforme au consensus Reuters qui le donnait à 3,19 milliards.

(Christoph Steitz; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)