La plupart des méga-capitalisations mondiales ont poursuivi leur chute en octobre, sous l'effet de la hausse des taux d'intérêt américains et de la croissance terne des bénéfices du troisième trimestre de certaines grandes entreprises technologiques américaines.

La capitalisation boursière d'Alphabet, la société mère de Google, a chuté de près de 6 % pour atteindre 1 560 milliards de dollars à la fin du mois d'octobre, alors que son activité "cloud" a connu sa plus faible croissance en 11 trimestres, principalement en raison de la réduction des dépenses des entreprises en matière de services liés au "cloud" en réponse au ralentissement économique mondial.

La valeur de marché de Tesla a chuté de près de 20 % pour atteindre 638 milliards de dollars le mois dernier, en grande partie à cause de l'impact de la hausse des taux d'intérêt américains sur la demande de véhicules électriques. En outre, Panasonic Holdings, un fournisseur clé de Tesla, a annoncé une réduction de la production de batteries automobiles au Japon pour le trimestre de septembre, soulignant ainsi le ralentissement mondial des ventes de véhicules électriques.

La capitalisation boursière du fabricant de puces américain Nvidia Corp. a chuté de 6,3 % pour atteindre 1,01 billion de dollars à la fin du mois dernier, à la suite d'informations selon lesquelles il pourrait être contraint d'annuler jusqu'à 5 milliards de dollars de commandes de puces avancées à la Chine, conformément aux nouvelles restrictions imposées par le gouvernement américain.

Par ailleurs, la valeur de marché de Microsoft a augmenté de 7,1 % pour atteindre 2 500 milliards de dollars, grâce aux bons résultats du premier trimestre fiscal dans tous les segments. Cette croissance a été attribuée aux bonnes performances des activités liées à l'informatique dématérialisée et aux PC, soutenues par l'intérêt accru des clients pour ses offres en matière d'intelligence artificielle.

Parallèlement, la capitalisation boursière de Saudi Arabian Oil Co a chuté de près de 5 % pour s'établir à 2 100 milliards de dollars, affectée par la poursuite du conflit au Moyen-Orient et la baisse des prix du pétrole.