Petit arrangement entre géants : EDF acquiert 51% de la société d’électricité belge SPE (le numéro deux de la production et commercialisation d’électricité et de gaz en Belgique après ELECTRABEL) pour 1,3 milliards d’euros auprès du britannique CENTRICA auquel il va céder 20% du capital de l’opérateur nucléaire BRITISH ENERGY (l’exploitant de huit centrales nucléaires au Royaume-Uni, dont EDF a pris le contrôle en janvier dernier) pour 2,5 milliard d’euros.
Si la nouvelle emplit les colonnes des journaux, elle ne fait pas l’unanimité sur les marchés financiers. EDF est en baisse à la Bourse de Paris.

Techniquement, la tendance de fond est baissière et encadrée depuis plus d’une année par un canal descendant. La borne haute de ce canal a récemment été testée à proximité des 37 EUR, niveau de convergence d’un premier retracement de la baisse de mai 2008-mars 2009. Alors que les indicateurs ont rallié leurs niveaux de surachat, cette zone de résistance s’impose et contraint les plus audacieux à limiter leurs initiatives. Pour preuve, la volatilité et les volumes se tarissent et on observe à court terme une divergence négative.

Ces éléments techniques suggèrent l’amorce d’une vague de consolidation en direction de soutients sans doute attractifs à 34,5 et 32,50 EUR . Seul un dépassement des 37 EUR mettrait un terme au scénario de consolidation et libèrerait la voie qui mène aux 44 EUR.