Le groupe EURO DISNEY, spécialisé dans l’exploitation de Disneyland Resort Paris a évidemment pâti de la crise, celle-ci ayant pesé sur les dépenses des ménages à travers toute l’Europe. Ainsi, le parc à thème a accusé un recul de son chiffre d’affaires de 7.1% à 1.23 milliards d’euros et une perte nette de 55.5 millions d’euros contre une perte de 2.8 millions à périmètre constant.
En cause, la dépense moyenne a reculé à 44.22 euros par personne contre 46.32 euros un an plus tôt. En effet, la direction note un changement dans le comportement des consommateurs qui recherchent des offres promotionnelles et voyagent plus près de chez eux ce pourquoi le groupe a adapté ses offres ce qui a naturellement pesé sur le prix moyen des entrées. A ce sujet, Phillipe Gas, président d’EURO DISNEY a déclaré "Notre exercice 2009 a été marqué par l'environnement économique le plus difficile de notre histoire".

Point positif, la fréquentation du parc a légèrement augmenté passant de 15.3 millions de visiteurs en 2007-2008 à 15.4 millions d’euros en 2008-2009. Également, le groupe a souligné avoir réduit ses charges d’exploitation de 2.4%. Même si la direction ne s’est pas risquée à faire des prévisions, estimant que les mois à venir devraient être du même acabit, elle estime qu’EURO DISNEY dispose des ressources suffisantes pour son avenir. Pour finir, étant donné la corrélation entre la conjoncture et l’activité du parc, les investisseurs estimant que la sortie de crise est proche pourront pleinement jouer ce scénario en se plaçant à l’achat sur ce type de valeur.

Graphiquement, en données hebdomadaires, on peut considérer le dernier mouvement baissier comme un juste retour des prix après l’explosion des cours du mois de septembre dernier. Les indicateurs sont désormais stables et pourraient repartir à la hausse alors que la moyenne mobile à 20 semaines est toujours haussière et dicte la tendance.

A plus court terme, le titre a favorablement testé son oblique de soutien haussière visible sur le graphique. Les cours tentent actuellement de s’affranchir de la moyenne mobile à 20 jours et se dirigent vers la résistance des 5.35 EUR coïncidant avec la moyenne mobile à 50 jours. Si ce niveau devait céder par la suite, le seuil psychologique des 6 EUR serait alors en ligne de mire.
En conclusion, les investisseurs comme les traders pourront profiter de la configuration actuelle pour initier des positions à l’achat. Seul un retour sous les 4.8 EUR invaliderait ce scénario.