La plupart des marchés boursiers du Golfe sont restés modérés dimanche, en raison des tensions géopolitiques et des incertitudes entourant la politique de la Réserve fédérale américaine.

Dans sa toute première attaque directe contre Israël, l'Iran a envoyé un barrage de plus de 300 missiles et drones le 13 avril, en représailles, selon lui, à l'attaque meurtrière présumée d'Israël contre le complexe de son ambassade à Damas le 1er avril.

Le guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei, a remercié les forces armées du pays pour leur attaque contre Israël, déclarant que le pays avait démontré sa puissance quel que soit le nombre de cibles touchées, a rapporté dimanche l'agence de presse officielle de l'Iran.

Par ailleurs, Austan Goolsbee, président de la Réserve fédérale de Chicago, a déclaré vendredi que les progrès en matière de réduction de l'inflation avaient "stagné" cette année, devenant ainsi le dernier banquier central américain à ne plus mettre l'accent sur la nécessité prochaine de réduire les taux d'intérêt.

Parmi les marchés du Moyen-Orient, l'indice de référence de l'Arabie Saoudite a augmenté de 0,1%, aidé par une hausse de 2,6% de l'ACWA Power.

Le Fonds monétaire international a déclaré jeudi que les économies du Moyen-Orient croîtraient à un rythme plus lent cette année qu'il ne l'avait projeté précédemment, la guerre à Gaza, les attaques contre les navires de la mer Rouge et la baisse de la production de pétrole venant s'ajouter aux défis existants que sont la dette élevée et les coûts d'emprunt.

Le FMI a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour 2024 pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), les ramenant de 3,4 % à 2,7 % dans ses perspectives régionales d'octobre.

L'indice de référence qatari a chuté de 0,4 %, touché par une baisse de 1,6 % du fabricant de produits pétrochimiques Industries Qatar et une baisse de 1 % de Qatar Islamic Bank.

En dehors du Golfe, l'indice égyptien des valeurs vedettes a progressé de 1 %, après avoir chuté de plus de 4 % au cours des séances précédentes, grâce à une hausse de 1,4 % de la Commercial International Bank, le principal prêteur.

Pendant ce temps, le déficit des actifs étrangers nets de la Banque centrale d'Égypte a chuté en mars à son plus bas niveau depuis plus de deux ans, apparemment aidé par une vente géante de droits de développement immobilier et une réforme de la monnaie, selon les données publiées sur le site Web de la BCE.

L'ARABIE SAOUDITE a augmenté de 0,1% à 12 518

Le QATAR a baissé de 0,4% à 9 792

L'EGYPTE a gagné 1% à 28 623

La BAHREINE a baissé de 0,2% à 2 017

OMAN a baissé de 0,3 % à 4 704

KUWAIT a augmenté de 0,9% à 7 643