Le CAC40 (+0,6% à 8.210) ne lâche rien, -les autres indices européens non plus- malgré la lourdeur de Wall Street.

L'orchestration de la hausse pour cette séance des '4 sorcières' (grosse échéance trimestrielle) depuis lundi est un modèle du jour : aucune actualité ne parvient à freiner le funiculaire haussier et l'indice parisien gagne allègrement plus de 0,5% pour en terminer, chacun l'a deviné, au-delà des 8.200Pts à 16H et conclure le trimestre au zénith du zénith.
L'Euro-Stoxx50 (+0,3%) se maintient au-delà des 5.000Pts et engrange +10,9% depuis le 1er janvier.
C'est presque 2 fois mieux que le Nasdaq (-0,8%) qui préservé in extremis les 16.000Pts ce vendredi et finit la semaine en baisse de -0,5 à -0,6%.
Le Dow Jones cède -0,2%, le S&P500 -0,4% : les 'jeux étaient faits' dès mercredi, c'était le moment d'alléger les positions.

Les chiffres US déçoivent et ceux de ce vendredi ne vont pas dissiper le malaise relatif aux récentes données concernant l'inflation.

La confiance des consommateurs américains est restée globalement stable en mars, à en croire l'indice calculé par l'Université du Michigan qui ressort à 76,5 en estimation préliminaire, contre 76,9 le mois précédent.

Si l'indice recule ainsi de 0,5% par rapport à février cette variation se situe bien dans la marge d'erreur.

L'indice signe cependant une progression de 23,4% par rapport à mars 2023 et les consommateurs demeurent bien présents comme le démontrait jeudi de solide des ventes au détail, assorties d'une une hausse annualisée des prix producteurs la plus forte depuis septembre.

'Il est très peu probable que les données fassent bouger le curseur en termes de perspectives du FOMC, la première baisse de 25 points de base étant encore susceptible d'intervenir en juin', jugeait cependant cet analyste de marché.

Les opérateurs parisiens ont pris ce matin connaissance de l'indice des prix à la consommation en France pour le mois de février, annoncé en estimation provisoire à +2,9% en rythme annuel après +3,1% en janvier.
Sur un an, les prix à la consommation en France ont augmenté de 3% en février 2024, selon l'Insee qui révise donc son estimation provisoire.

Les marchés obligataires sortent au plus bas d'une semaine 'compliquée' : les taux se sont nettement retendus depuis mardi, et la séance de jeudi fut très négative.
Aucune embellie à l'horizon ce vendredi avec des T-Bonds qui se dégradent encore de +2Pts à 4,315%, même écart pour nos OAT (à 2,885%, puis +2,5Pts sur les Bunds (à 2,443%) et les BTP italiens à 3,7030%.

A noter un gros coup de stress sur le Bitcoin vers 2H30 du matin : il a dévissé 72.000 jusque vers 67.300$ (plancher testé vers 10H00 ce matin) avant de rebondir vers 68.400$... ce qui le rend tout juste stable sur la semaine écoulée.

Dans l'actualité des valeurs, Bolloré a publié jeudi soir un résultat net part du groupe de 268 millions d'euros pour 2023, après 3,4 milliards l'année précédente, pour un chiffre d'affaires stable à près de 13,7 milliards (-5% en organique).

A la suite de l'annonce faite en novembre, Spie fait part de la finalisation de l'acquisition de ROBUR Industry Service Group GmbH, les autorisations réglementaires nécessaires ayant été reçues et les conditions suspensives ayant été levées dans leur ensemble.

Elis annonce avoir placé, dans le cadre de son programme EMTN (Euro Medium Term Notes), un montant en principal de 400 millions d'euros d'obligations seniors non garanties, dont la maturité est de six ans et offrant un coupon fixe annuel de 3,75%.

Euroapi a suspendu ses perspectives 2024, en raison de la suspension de la production d'APIs à son site italien de Brindisi sur des défaillances du contrôle qualité, situation qui devrait impacter la performance opérationnelle et financière du groupe.


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