Les places financières ont fait preuve de nervosité ces dernières séances, rattrapées par la hausse de l’inflation américaine, qui semble avoir anéanti les espoirs d’une baisse de taux aux Etats-Unis en juin. La probabilité est tombée à moins de 25% contre plus de 60% il y a un mois.
La Fed devrait ainsi maintenir une attitude patiente, avec le rebond de l’indice des prix à la consommation (3.4% sur un an contre 3.2% le mois dernier), et la robustesse de l’économie américaine.
Même si la décision dépendra des prochaines données macroéconomiques, la BCE a quant à elle ouvert la voie à une possible baisse de taux en juin, l’inflation en zone euro continuant sa décrue.

La volatilité est montée d’un cran mais les grands indices font pour le moment preuve de résilience, en attendant le début de la saison des résultats pour le premier trimestre 2024.

Graphiquement, après son nouveau record de début avril, le CAC40 a amorcé un mouvement de consolidation, repassant brièvement sous les 8000 points en séance. Seul l’enfoncement des 8016 points en clôture militerait pour l’amorce d’une consolidation de plus forte ampleur en direction des 7930/7800 points.