Paris (awp/afp) - Les marchés boursiers mondiaux évoluent globalement en hausse mercredi, dans une séance à l'actualité modérée, comme depuis le début de la semaine, en attendant la publication d'indicateurs d'inflation en Europe et aux États-Unis jeudi et vendredi.

La Bourse de Francfort a atteint un nouveau record en séance à 18.511,17 points et s'affiche en hausse de 0,58% vers 13H45 GMT. Paris progresse aussi de 0,43%, tout proche de son sommet de la semaine passée, Milan prend 0,23%. Londres recule en revanche de 0,19%. A Zurich, le SMI gagnait 0,14%.

La Bourse de New York a ouvert en hausse, tentant de rebondir après trois séances de repli pour le Dow Jones et le S&P 500.

L'indice Dow Jones gagnait 0,79%, le Nasdaq 0,38% et l'indice élargi S&P 500 0,60% vers 13H45 GMT.

Les principales données attendues cette semaine, l'inflation dans des pays de la zone euro et aux États-Unis, ne seront publiées que vendredi, jour où la plupart des Bourses dans le monde seront fermées en raison du week-end prolongé de Pâques.

Les analystes d'Unicredit s'attendent à ce que l'inflation en zone euro reste stable en mars, ce qui "devrait refléter la tendance actuelle de désinflation des prix des biens et une réaccélération temporaire des prix des services".

"Si les données à venir confirment le scénario prévu dans les projections de mars, nous devrions nous tenir prêts à revoir rapidement l'orientation restrictive de notre politique monétaire", a déclaré Piero Cipollone, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), depuis Bruxelles.

"Nous devons donner une chance à la reprise", a-t-il ajouté, dans un contexte où le marché estime que la première baisse des taux de la BCE pourrait avoir lieu en juin.

A l'agenda, le marché écoutera l'intervention de Christopher Waller, l'un des gouverneurs de la banque centrale américaine (Fed).

H&M GÈRE SON BUDGET ___

Le groupe suédois de l'habillement H&M bondissait de près de 13,23% à Stockholm après avoir publié un bénéfice net au premier trimestre (décembre-février) de son exercice décalé plus que doublé, à 1,2 milliard de couronnes (100 millions d'euros), grâce à une gestion serrée de ses coûts, a-t-il annoncé mercredi.

Son bénéfice d'exploitation est en outre bien supérieur aux prévisions des analystes interrogés par Bloomberg.

Le chiffre d'affaires a cependant reculé de 2%, à 53,7 milliards de couronnes (4,7 milliards d'euros).

Merck approuvé ___

L'agence américaine du médicament (FDA) a approuvé, mardi, la commercialisation par le laboratoire Merck d'un traitement contre l'hypertension artérielle pulmonaire, une maladie rare qui peut entraîner le décès. Son action prenait 5,31% à Wall Street.

Plus bas du yen ___

Pour les analystes de Deutsche Bank, "l'événement le plus marquant de ces dernières 24 heures a sans doute été la chute du yen à son plus bas niveau depuis 34 ans" face au dollar, à 151,97 yens pour un dollar, dans la nuit de mardi à mercredi.

Le mouvement de baisse a été observé après des commentaires d'un banquier central japonais en faveur d'une normalisation de la politique monétaire de la Banque du Japon et dans un contexte de spéculations autour d'une possible nouvelle intervention du Japon sur le marché des changes pour soutenir sa devise.

Toutefois, vers 13H45 GMT, la devise japonaise reprenait 0,15% face au billet vert, à 151,33 yens pour un dollar.

De son côté, l'euro perdait 0,18% par rapport au billet vert, à 1,0811 dollar pour un euro.

Les prix du pétrole fléchissent après la publication de premières données hebdomadaires sur l'état des stocks américains mettant en lumière une forte accumulation de brut la semaine passée.

Vers 13H45 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, perdait 0,65% à 85,69 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), cédait 0,38% à 81,32 dollars.

Le bitcoin était en hausse de 3,62% à 70.405 dollars.

afp/rp