Zurich (awp) - La Bourse suisse s'acheminait mercredi vers une certaine stabilisation, au lendemain d'une embardée marquée et dans l'attente de la publication en soirée du livre beige de la Réserve fédérale (Fed) sur la santé économique des Etats-Unis. Les indications préalables en provenance d'outre-Atlantique ne s'avèrent guère lisibles, les principaux indices à Wall Street ayant bouclé la séance de mardi en ordre dispersé, mais dans un mouchoir de poche.

"Les indices européens devraient ouvrir en hausse ce matin dans un rebond technique après la nette baisse d'hier. L'anxiété devrait cependant revenir, les investisseurs se demandant toujours quelle sera la réponse israélienne à l'attaque iranienne du week-end et les réelles intentions de la Fed," résume John Plassard, de Mirabaud Banque, dans un commentaire matinal.

Sur le registre conjoncturel, le Japon a fait état en mars d'un quatrième mois consécutif d'essor de ses exportations. La zone euro doit encore faire le point sur son inflation sur la même période.

A 08h10, le préSMI extrapolé par Julius Bär égarait 0,01% à 11'195,49 points, sur un front rouge presque uni.

Novartis (+0,2%) constituait l'unique heureuse exception, qui a livré des données confirmatoires sur son traitement contre la sclérose en plaques Kesimpta, homologué depuis 2020 aux Etats-Unis et 2021 en Europe.

Son concurrent et voisin Roche (à l'équilibre) a présenté, lui, des données prometteuses sur l'efficacité d'une formulation sous-cutanée de son traitement Ocrevus, pour l'heure administrable en intraveineuse, contre la sclérose en plaques également.

Aucune des valeurs vedettes ne lâchait plus de 0,1%.

Sur le marché élargi, le laboratoire en difficultés Idorsia s'offrait 1,9%, dans le sillage d'un point de situation sur l'avancement de ses négociations avec ses créanciers. Le détaillant et restaurateur pour voyageurs Avolta (+1,5%), issu de la fusion de Dufry et d'Autogrill, a décroché une concession sur six ans à l'aéroport de Copenhague pour y servir des pizze et des bières.

Le charcutier industriel Bell (non référencé) a trouvé à l'interne un successeur à son patron sur le départ. Le laboratoire de Bâle-Campagne en sursis concordataire Spexis (pas couvert) a obtenu une prolongation du moratoire sur sa dette, après réception d'un versement non quantifié de la part de son voisin urbain Basilea (-0,1%) et la rétrocession par son voisin champêtre Santhera (pas suivi) des droits sur le lonodelestat.

Autre laboratoire bâlois en position inconfortable, Kinarus (non référencé) a livré un calendrier pour sa fusion inversée avec son voisin Curatis.

Le spécialiste israélien de la supervision cardiaque à distance SHL Telemedicine (pas suivi) a chu dans les chiffre rouges en 2023. L'équipementier d'infrastructures électriques R&S Group (pas couvert) requiert de ses actionnaires la création d'une marge de fluctuation de son capital, destinée à lui offrir les coudées franches pour procéder à des acquisitions.

Le spécialiste bernois du formage et découpage Feintool (non suivi) a obtenu un important contrat pour la fourniture de composants métalliques pour des piles à combustibles et des appareils à électrolyse de la part d'une entreprise européenne dont l'identité n'est pas révélée. Le volume initial du contrat se monte à plusieurs millions d'euros par an

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