Le gouvernement a annoncé mardi que le projet de loi "Pacte" intégrerait des dispositions modifiant le cadre juridique qui régit la participation publique dans Engie - mais aussi dans ADP et la Française des Jeux (FDJ) -, ce qui permettra à l'Etat de descendre sous la barre d'un tiers des droits de vote chez l'énergéticien.

Engie "est prêt à faire face à tous les scénarios et, dans tous les cas, une sortie partielle ou complète de l'Etat n'aurait pas d'impact sur la capacité de financement du groupe", a réagi l'entreprise mercredi dans une déclaration.

Soulignant qu'une opération n'était pas prévue à court terme - la loi Pacte devant être promulguée fin 2018 ou début 2019 -, Engie a également fait valoir qu'un désengagement de l'Etat (24,1% du capital) n'interviendrait ainsi qu'après son "capital markets day", prévu à la fin de cette année, au cours duquel il annoncera ses perspectives à long terme.

L'opération pourrait ainsi "se dérouler dans les meilleures conditions, à la fois pour l'Etat et pour le groupe".

Engie a également souligné qu'une sortie de l'Etat, partielle ou complète, permettrait d'augmenter son capital flottant, "assurant une meilleure liquidité".

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : ENGIE, Aéroports de Paris