Engie: La sortie de l'Etat se ferait "dans les meilleures conditions"
Le 13 juin 2018 à 18:23
Partager
PARIS (Reuters) - Engie a indiqué mercredi qu'une sortie partielle ou complète de l'Etat de son capital n'aurait lieu qu'une fois que le groupe aura annoncé ses perspectives à long terme, fin 2018, ce qui permettrait à l'opération de se dérouler "dans les meilleures conditions".
Le gouvernement a annoncé mardi que le projet de loi "Pacte" intégrerait des dispositions modifiant le cadre juridique qui régit la participation publique dans Engie - mais aussi dans ADP et la Française des Jeux (FDJ) -, ce qui permettra à l'Etat de descendre sous la barre d'un tiers des droits de vote chez l'énergéticien.
Engie "est prêt à faire face à tous les scénarios et, dans tous les cas, une sortie partielle ou complète de l'Etat n'aurait pas d'impact sur la capacité de financement du groupe", a réagi l'entreprise mercredi dans une déclaration.
Soulignant qu'une opération n'était pas prévue à court terme - la loi Pacte devant être promulguée fin 2018 ou début 2019 -, Engie a également fait valoir qu'un désengagement de l'Etat (24,1% du capital) n'interviendrait ainsi qu'après son "capital markets day", prévu à la fin de cette année, au cours duquel il annoncera ses perspectives à long terme.
L'opération pourrait ainsi "se dérouler dans les meilleures conditions, à la fois pour l'Etat et pour le groupe".
Engie a également souligné qu'une sortie de l'Etat, partielle ou complète, permettrait d'augmenter son capital flottant, "assurant une meilleure liquidité".
Aéroports de Paris développe et gère des aéroports, dont Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. En 2023, le groupe a accueilli environ 99,7 millions de passagers à Paris-CDG et Paris-Orly, et environ 326,7 millions de passagers à l'étranger. Bénéficiant d'une situation géographique exceptionnelle et d'une zone de chalandise importante, Aéroports de Paris poursuit sa stratégie d'adaptation et de modernisation de ses terminaux, d'amélioration de la qualité des services et de développement des commerces et de l'immobilier. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services aéroportuaires (32,9%) : gestion du trafic aérien, gestion des transports intermodaux et des terminaux, installation des infrastructures aéroportuaires, enregistrement et transfert des passagers, traitement des bagages, manutention des avions (nettoyage, guidage, assistance au placement et au démarrage, chargement et déchargement des aéronefs), etc. ;
- exploitation d'espaces commerciaux et de services (30,5%) : magasins, restaurants, banques, bureaux de change, etc. ;
- gestion immobilière (5,4%) : location de terrains et d'actifs immobiliers d'entreprise (commerces, bureaux, hôtels, bâtiments logistiques, etc.) ;
- autres (31,2%) : notamment gestion des aéroports à l'international, prestations d'ingénierie aéroportuaire, de télécommunications spécialisées, etc.