ArcelorMittal (-5,25% à 24,905 euros) et Eramet (-7,65% à 74,85 euros) ont terminé à la dernière place du CAC 40 et du marché SRD. Ils ont été les chefs de file d'un secteur lié aux matières premières en forte baisse à la Bourse de Paris. Total, Vallourec, CGG et les autres ont tous terminé dans le rouge, plombés par la déroute des matières premières industrielles, du pétrole au cuivre. Le cours du baril de Brent a ainsi lâché plus de 2% tandis que la livre de métal rouge s'est repliée de plus de 4%. Les cours du nickel, du plomb ou du zinc ont également plongé.

Ces actifs réagissent directement à l'appréciation du dollar qui rend leurs achats plus onéreux pour des investisseurs munis de devises étrangères. Dans un contexte où l'aversion au risque domine, le billet vert grimpe et pèse sur les cours des matières premières.

De plus, les métaux et le pétrole subissent les doutes de certains intervenants de marché à l'égard de la conjoncture mondiale. Des statistiques décevantes en provenance de Chine inquiètent périodiquement les investisseurs depuis quelques semaines, malgré la bonne santé de l'autre superpuissance, les Etats-Unis.

Enfin, les tensions commerciales persistantes font craindre elles aussi un ralentissement de la croissance mondiale, synonyme de moindre demande pour les métaux industriels et le pétrole.

Valeurs citées dans l'article : ArcelorMittal, ERAMET, Total, Vallourec, CGG