Berenberg maintient sa recommandation 'conserver' sur BP, estimant que les lourdes provisions annoncées par le géant de l'énergie britannique font planer le risque d'une réduction du dividende.

Si les dépréciations dévoilées ce matin par le groupe pétrolier sont sans effet sur la trésorerie, elles affectent bel et bien son 'gearing' (ratio dette/fonds propres) qui s'établissait déjà à des niveaux élevés selon l'analyste.

D'après le bureau de recherche, 15 milliards de provisions pour dépréciations auraient pour effet de porter le ratio dette/fonds propres au-delà du seuil des 40%, toutes choses égales par ailleurs.

Afin de se donner davantage de marge de manoeuvre financière, BP pourrait être tenté de suivre l'exemple de son homologue Shell et de diminuer son dividende de façon 'significative', une décision qui pourrait intervenir dès la présentation des résultats de deuxième trimestre à en croire Berenberg, dont l'objectif de cours reste de 320 pence.

Pour mémoire, BP a annoncé ce matin qu'il passerait des charges pour perte de valeur entre 13 et 17,5 milliards de dollars au titre du deuxième trimestre.

Ces provisions sont basées sur le scénario d'un baril de Brent situé autour de 55 dollars en moyenne dans une optique de long terme, soit 31% de moins que sa précédente prévision.

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