Le spécialiste des géosciences pour l'industrie pétrolière, plombé ces dernières années par les réductions d'investissements de ses clients, a annoncé dans un communiqué un résultat net part du groupe trimestriel de 47 millions de dollars (contre -169 millions au T2 2017) et un résultat opérationnel des activités de 40 millions (contre -3,5 millions).

Sur la même période, l'Ebitda et le chiffre d'affaires des activités se sont toutefois repliés de 9% et 3% respectivement, à 110 et 338 millions de dollars.

"Dans le contexte d'amélioration graduelle du marché et même si les clients restent prudents dans leurs investissements, nous restons en ligne avec nos objectifs pour l'exercice 2018", a déclaré la nouvelle directrice générale de CGG, Sophie Zurquiyah, citée dans le communiqué.

En début d'année, le groupe s'est fixé comme objectif d'atteindre un chiffre d'affaires des activités en hausse à 1,5 milliard de dollars et un taux de marge d'Ebitda de l'ordre de 35% à 40% en 2018.

Ce taux s'est établi à 25,7% à fin juin contre 24,8% un an plus tôt.

Au deuxième trimestre, le groupe indique avoir bénéficié d'une activité "robuste" de sa branche "traitement, imagerie et réservoir" et d'une nette amélioration des volumes de ses ventes d'équipements.

Les préfinancements ont cependant reculé de 68% dans les données multi-clients, en partie compensés par des après-ventes élevées (+46%), tandis que les acquisitions de données contractuelles restent "sous pression du fait de conditions de prix toujours dégradées".

CGG a bouclé début 2018 une restructuration financière qui s'est traduite par une conversion en capital de sa dette non sécurisée.

Cette restructuration a toutefois été contestée en justice par des détenteurs d'obligations convertibles, dont certains se sont pourvus en cassation le 17 juillet.

Avant ces annonces, le titre CGG a clôturé mercredi sur un cours de 2,306 euros, enregistrant une hausse de 51% depuis le début de l'année après une chute de 72% en 2017, pour une capitalisation proche de 1,6 milliard.

Le communiqué: https://bit.ly/2n3a39u

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)