Le titre progresse de 1,8% dans les premiers échanges de la Bourse de Zurich en réaction à cette annonce.

La croissance du chiffre d'affaires du groupe suisse à taux de change constant a ralenti comme prévu, à 7% sur le trimestre, contre 12% sur les six premiers mois de son exercice décalé, ce qui reflète une reprise de la croissance au dernier trimestre 2016 après une phase de net ralentissement.

"La croissance à deux chiffres en Asie-Pacifique a été tirée par la Chine, la Corée, Hong Kong et Macao", a dit dans un communiqué le numéro deux mondial du luxe derrière LVMH, propriétaire des marques Cartier, Alfred Dunhill et Montblanc.

Les ventes de la région Asie-Pacifique, qui représentent 40% du chiffre d'affaires total du groupe, et celles de la division montres et joaillerie qui inclut les marques Cartier et Van Cleef & Arpels, ont chacune progressé de 11% à taux de change constant.

"C'est mieux qu'attendu sur la joaillerie, l'Asie et le Moyen-Orient", a dit Jon Cox analyste chez Kepler Cheuvreux.

"Le fait que le groupe soit en train de rationaliser son réseau de distribution en gros pour les montres tout en dépassant les attentes est impressionnant", a-t-il ajouté.

Confronté à un sévère ralentissement de ses ventes après la crise de 2008 dont il n'a commencé à émerger que l'année dernière, Richemont a dû, comme d'autres horlogers suisses, résorber les stocks excédentaires chez ses distributeurs, proposer de nouveaux modèles moins onéreux et se lancer dans les montres connectées et dans la distribution en ligne.

Le groupe a aussi largement remanié sa direction et notamment les responsables de ses marques, et promu en novembre Jérôme Lambert à la tête de sa division d'horlogerie.

(Silke Koltrowitz, Juliette Rouillon et Marc Joanny pour le service français)