Les investissements du premier producteur pétrolier d'Europe occidentale et deuxième producteur gazier d'Europe après la Russie vont croissant après avoir diminué à la suite de la chute des cours du brut entre 2014 et 2016.

Toutefois, la production pétrolière a atteint 86,2 millions de mètres cube (m3) en 2018, l'équivalent de 542 millions de barils, soit moins que la prévision de 90,2 millions de m3 réalisée il y a un an, a annoncé le directoire norvégien du pétrole (DNP).

Le directeur du DNP, Bente Nyland, a indiqué à Reuters que la production pétrolère en 2018 et la prévision faite pour 2019 étaient moins élevées que prévu en raison de retards de développement et de difficultés dans la production de plusieurs champs pétroliers.

La prévision de production de pétrole pour 2019 s'établit à 82,2 millions de m3, contre une précédente prévision de 87,2 millions de m3, mais elle progressera à 100 millions de m3 en 2020 après le démarrage par le groupe norvégien Equinor de la production du gisement Johan Sverdrup en mer du Nord.

La production de gaz de la Norvège a atteint 119,3 milliards de m3 l'an dernier, soit moins que la prévision de 121,2 milliards. Elle est attendue en 2019 à 119,5 milliards de m3, là aussi en-deça d'une estimation précédente à 121,4 milliards.

Elle avait atteint en 2017 un record de 122 milliards de m3.

La production combinée de pétrole et gaz de la Norvège devrait avoisiner d'ici 2023 le record établi en 2004, quand la production du gisement Sverdrup sera maximale. Ce gisement représentera à lui seul environ 40% de la production pétrolière de la Norvège après 2022.

(Nerijus Adomaitis, Blandine Hénault pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)