LONDRES, 8 décembre (Reuters) - Boris Johnson a déclaré dimanche être nerveux face au resserrement de l'écart entre son Parti conservateur et l'opposition travailliste dans les intentions de vote de certains instituts de sondage pour les élections législatives de jeudi en Grande-Bretagne.

Le Premier ministre britannique a déclenché ces élections dans l'espoir de récupérer une majorité absolue à la Chambre des communes afin de faire adopter son accord sur le Brexit conclu avec les autres pays de l'Union européenne et garantir ainsi une sortie de la Grande-Bretagne de l'UE le 31 janvier.

Quatre sondages publiés samedi donnent aux conservateurs une avance de huit à 15 points sur les travaillistes mais cet écart s'est un peu réduit récemment.

Les instituts de sondage britanniques s'étaient en grande partie révélés incapables de prédire aussi bien la victoire des partisans du Brexit au référendum de juin 2016 que la perte de la majorité absolue des Tories lors des élections déclenchées par Theresa May en 2017.

A la question de savoir s'il était nerveux face à l'évolution des sondages en vue du scrutin de jeudi, Boris Johnson a répondu sur Sky: "Bien sûr, nous nous battons pour chaque vote. Je pense que c'est un moment décisif pour le pays."

Le Premier ministre britannique a refusé de dire s'il démissionnerait en cas d'absence de majorité conservatrice après les élections.

Interrogé sur la pire chose qu'il puisse confesser, Boris Johnson s'est d'abord tourné vers ses conseillers avant de répondre: "Quand je faisais du vélo tous les jours, ce qui était le cas avant, il a pu parfois m'arriver de ne pas toujours respecter la législation sur l'interdiction de rouler sur les trottoirs." (William James version française Bertrand Boucey)