Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne continuait de se tasser face au billet vert en s'approchant de son plus bas en plus d'un an, perdant ce midi 0,12% à 1,0933 dollar, et 0,25% contre le yen. Même si de petites hausses étaient de mise contre le sterling et le franc helvétique.

Du côté du conflit commercial sino-américain, les investisseurs se montrent rassurés par les derniers propos de Donald Trump. Le locataire de la Maison-Blanche a déclaré que le très attendu accord commercial entre les deux pays pourrait intervenir 'plus tôt qu'on ne le pense'.

Plus fondamentalement, la Banque Postale AM explique : 'Le lancement d'une procédure de destitution à l'endroit du président américain envoie un double message : un compromis avec la Chine devient encore plus nécessaire et le projecteur se braque sur les propositions de politique économique très 'à gauche' des principaux concurrents de Joe Biden dans la course à la nomination démocrate pour l'élection présidentielle de 2020.''

Voilà qui est plutôt positif pour le dollar, d'autant que les signes présageant à très court terme de mesures protectionnistes américaines contre l'Europe se multiplient.

Et ce alors qu'en Europe, les indicateurs d'activité demeurent mal orientés, pire d'ailleurs que ce qui était prévu au début de l'été. Or la BCE a déjà annoncé des mesures de relance, notamment la reprise du QE en novembre. Que peut-elle faire de plus, alors que le mandat de Mario Draghi prendra fin dans à peine plus d'un mois ? Enfin, les espoirs de relance budgétaire venus d'Allemagne peinent à se concrétiser.

Quid du Brexit ? La confusion règne toujours : 'Esquivant les appels à la démission, le premier ministre a mis au défi mercredi l'opposition de voter une motion de défiance à son encontre afin de débloquer la crise politique sur le Brexit', souligne un analyste parisien.

EG




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