Devises : l'euro se stabilise sur les 1,12 dollar
Rien ne va plus : non content d'imposer prochainement des droits de douanes aux exportations chinoises qui en étaient encore exemptes, Donald Trump accuse maintenant la Chine de manipuler les changes. 'L'administration américaine a mis la Chine sur la liste des 'manipulateurs de devise', ce qui ouvre la possibilité d'imposer plus de sanctions.', constate ce matin LBP AM, qui ajoute : 'il s'agit donc bien d'un pas de plus vers des tensions durables'.
En effet, 'sur le marché des changes, les regards étaient fixés sur la devise chinoise, le yuan étant tombé à son niveau le plus bas, face au dollar depuis une décennie', commente un analyste parisien ce matin.
LBP AM indique qu'il existe désormais une 'zone yuan' composée de pays asiatiques proches, géographiquement et économiquement, dont les devises tendent à suivre le yuan. 'Une trop forte variation de la devise chinoise pourrait déstabiliser la zone', redoutent les spécialistes.
Notons que si le rendement du T-Note fédéral à dix ans se retend légèrement depuis la veille (+ 3 points de base à 1,74%), il demeure très inférieur à son niveau de la fin du mois de juillet (2,01%).
Le Bund allemand de maturité équivalente continue de s'enfoncer en territoire négatif, à - 0,53% pour l'heure. Le rapport du titre français équivalent (via l'OAT Tec 10) est tombé à - 0,25%.
Notons qu'on a appris ce matin que les commandes à l'industrie allemande avaient augmenté de 2,5% entre mai et juin, soit nettement plus qu'attendu (+ 0,5%).
EG
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