Mardi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne tentait de terminer l'année 2019 sur les 1,12 dollar, soit grosso modo à mi-chemin entre son plus haut annuel (vers 1,16 dollar) et son plus bas (1,09 dollar). Depuis fin 2018, l'euro a perdu un peu plus de 2% contre le billet vert, malgré une reprise de 2,6% ces trois derniers mois.

Le risque de récession redouté sur les économies occidentales en début d'année s'est éloigné ces derniers mois à la faveur d'indicateurs économiques certes ralentis, mais pas menaçants pour autant. En outre, la 'guerre commerciale' entre les Etats-Unis et la Chine principalement donne de son côté des signes d'apaisement. Jugé relativement plus risquée que le dollar, la monnaie unique européenne profite d'un tel contexte.

La principale devise du Vieux Continent a également réduit, en fin d'année, ses pertes contre le yen nippon, tout en cédant toujours 3% sur l'année. Le yen est également considéré comme une devise refuge, tout spécialement en Asie. L'euro perd d'ailleurs également 3,6% sur cette dernière période contre le le franc suisse, qui jouit de ce statut en Occident.

Enfin, grâce aux derniers développements politiques outre-Manche augurant, potentiellement et enfin, d'une sortie rapide du Royaume-Uni de l'UE, le sterling s'est repris : l'euro a ainsi perdu plus de 5% contre la livre en 2019, même si à 0,85147 livre l'euro, cette parité demeure dans le bas de sa fourchette à trois ans, qui va de 0,94 à 0,82.




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