Leur décision est une confirmation de l'approche stricte adoptée par les Européens face à l'émergence du projet de Facebook et à ses risques, "liés par exemple à la protection des consommateurs, à la vie privée, à la fiscalité, à la cybersécurité et à la résilience opérationnelle, au blanchiment d'argent, au financement du terrorisme, à l'intégrité du marché, à la gouvernance et à la sécurité juridique", notait le Conseil européen en novembre.

Dans un communiqué, les ministres européens des Finances annoncent également la mise à l'étude de règles européennes pour encadrer ces nouvelles monnaies. Ils soutiennent aussi les travaux de la Banque centrale européenne (BCE) en vue de la création d'une monnaie numérique publique.

(Francesco Guarascio; version française Henri-Pierre André, édité par Sophie Louet)