DETROIT, 15 septembre (Reuters) - Les quelque 50.000 travailleurs intérimaires de General Motors sont appelés à cesser le travail dimanche à minuit à l'appel du syndicat United Auto Workers (UAW).

Le mouvement social fait suite à l'échec des négociations avec la direction sur un vaste éventail de sujets, allant des salaires à la protection médicale.

L'UAW veut aussi empêcher la fermeture de chaînes d'assemblage dans l'Ohio et le Michigan, que la direction du premier constructeur américain juge indispensable pour adapter son outil de production aux changements du marché automobile.

GM n'a plus connu de grande grève depuis douze ans. Les salariés avaient alors arrêté le travail pendant deux jours. En 1998, une grève de 54 jours avait paralysé l'usine de Flint, dans le Michigan.

La mobilisation sera un test pour Mary Barra, la directrice générale du groupe, mais aussi pour le syndicat UAW, dont les caisses de grève ne prévoient de verser que 250 dollars par semaine aux ouvriers grévistes, bien en-dessous de leurs rémunérations. (Nick Carey et Ben Klayman Henri-Pierre André pour le service français)