"D'un point de vue stratégique, notre avenir est solide et nous avons une feuille de route bien définie dans laquelle nous investissons", a-t-il dit à des journalistes une journée après que FCA a publié des résultats du deuxième trimestre supérieurs aux attentes.

"Ce qui ne veut pas dire que nous serions fermés ou non-intéressés par la perspective d'un avenir meilleur via une alliance ou un partenariat."

Mike Manley a ajouté que Fiat Chrysler était ouvert à une reprise des discussions avec Renault en vue d'une fusion, soulignant cependant que le constructeur français n'était pas le seul partenaire possible.

"Dire qu'ils (Renault) représentent la seule opportunité, ce n'est certainement pas le cas", a-t-il souligné.

FCA a retiré en juin son offre de fusion à 30 milliards d'euros avec Renault, accusant les conditions politiques en France d'avoir compromis un projet qui aurait donné naissance au troisième constructeur automobile mondial.

Le Wall Street Journal a rapporté vendredi que Renault et Nissan s'efforçaient à nouveau de revoir les termes de leur alliance et d'aplanir les désaccords qui avaient contribué à faire échouer les discussions avec FCA.

(Joseph White, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Matthieu Protard)