Les cours de l’once d’or entament une phase de consolidation, étape légitime suite au parcours haussier du métal doré qui progresse de 24% sur un an glissant.

Les prises de bénéfices coïncident avec un appétit plus important sur les actifs risqués, où les principales banques centrales sont à l’œuvre pour soutenir l’économie mondiale et gagner la confiance des investisseurs. A ce titre, les plus grands indices mondiaux tutoient de nouveau leurs plus hauts annuels tandis que les rendements négatifs se généralisent sur un grand nombre de références étatiques.

A ce balai des banquiers centraux s’ajoute une thématique plus en plus persistante liée aux politiques de relance. La Chine pourrait notamment accroître ses dépenses en infrastructures tandis qu’en Europe, l’Allemagne, au bord de récession, accélère sa réflexion sur une relance budgétaire.
Dans ce cadre, l’apaisement des tensions commerciales, qu’il soit éphémère ou non, suffit à atténuer les craintes des opérateurs, qui basculent en mode « risk on », au détriment de l’or.

Graphiquement, en données journalières, les prix de l’or ont échoué une nouvelle fois sous la ligne des 1550 USD, une résistance notable qui faisait office de support en 2011, 2012 et 2013. Cet échec acte ainsi une phase de consolidation au sein d’une tendance de fond haussière. Celle-ci peut s’étendre jusqu’à la zone des 1440 USD, niveau qui coïnciderait avec la moyenne mobile à 100 jours, et qui permettrait aux acheteurs de revenir à bon compte.