Le groupe sud-coréen ainsi que le japonais Toyota font partie des rares constructeurs automobiles à faire le pari de l'hydrogène dans la course mondiale à la fabrication de voitures moins polluantes.

Les véhicules à l'hydrogène fonctionnent avec une pile à combustible, qui permet de fabriquer de l'électricité à bord grâce à de l'hydrogène embarqué et qui ne rejette que de l'eau.

La montée en puissance de cette technologie a cependant été freinée par un manque d'infrastructures et par l'engouement de la plupart des constructeurs pour les véhicules électriques, inspirés par les succès de l'américain Tesla.

Hyundai, dont les bénéfices sont en baisse ces dernières années en raison d'une dépendance à des berlines qui n'ont plus la cote auprès des consommateurs, espère redorer son image de marque en étant à la pointe dans le domaine de l'hydrogène.

Le groupe, qui avec sa filiale Kia Motors occupe le cinquième rang mondial des constructeurs automobiles, a annoncé juin un accord avec Audi, la marque haut de gamme de Volkswagen, portant sur une collaboration dans les technologies de propulsion des voitures à l'hydrogène.

Dans un communiqué, Hyundai précise qu'il s'associera avec la société suisse H2 Energy et avec des exploitations de piles à combustibles pour fournir à partir de la fin de 2019 les 1.000 camions à la Suisse.

S'il tient cette échéance, Hyundai, qui ne fournit pas les détails financiers du contrat, coiffera sur le poteau Tesla et Daimler, qui prévoient de lancer leurs camions équipés de batterie électriques respectivement en 2020 et 2021.

(Hyunjoo Jin, Benoit Van Overstraeten pour le service français)