Economiquement, le Brésil a du mal à se redresser. Si le chômage reste stable à 11.8%,  soit une légère baisse par rapport au deuxième trimestre, l’économie  informelle, peu productive, bat des records. Les espérances de croissance se situent à 0.8% pour 2019 et 2.2% en 2020 après 1.1% en 2018. Malgré cet environnement complexe, le marché « actions » performe de manière ostentatoire, avec 15% de gains en monnaie locale, soit pour un investisseur en dollar, une hausse de 8%.

Au cours du dernier mois, l’Ibovespa cède un peu de terrain (-1.7%). Pourtant certaines valeurs se distinguent, comme Marfrig Global Foods (transformation d’aliments) qui avance de 29% gràce à ses autorisations d’exporter en Chine. Magazine Luiza (distributeur) duplique le même parcours (+22%), suite à de bonnes publications. En revanche, les entreprises publiques se replient fortement, à l’image de Centrais Electricas (-20%), ces dernières ayant fait des performances exceptionnelles sur 2019.

Graphiquement, en données journalières, les cours évoluent dans un couloir horizontal borné par le haut à 105 820 points, niveau historique testé à deux reprises avec, à chaque fois, un échec à l’accélération. Néanmoins, la tendance de fond demeure positive, comme en témoignent les moyennes mobiles ascendantes complétées par la diagonale qui supporte les cours depuis 14 mois.
L’indice devrait donc rebondir en direction de la zone supérieure. Il faudrait un repli marqué sous les 99 680 points pour neutraliser davantage la configuration moyen terme.