Lausanne (awp) - Logitech a décoiffé les attentes du marché au premier trimestre (clos fin juin) de son exercice décalé 2019/20, en termes de rentabilité notamment. Nate Olmsted, qui assurait l'intérim à la tête des finances depuis le départ fin mai de Vincent Pilette, a été confirmé dans ses fonctions.

Le producteur valdo-californien d'accessoires et périphériques informatiques a généré un chiffre d'affaires de 644,2 millions de dollars (634,1 millions de francs suisses au cours du jour), en hausse de 6% sur un an.

L'excédent d'exploitation (Ebit non-GAAP, soit hors facteurs non récurrents) a enflé de 11% à 67,0 millions de dollars et le bénéfice net de 10% à 65,6 millions, détaille un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi. Eléments exceptionnels compris, l'Ebit a atteint 47,5 millions et le gain net 45,3 millions.

Les analystes consultés par AWP anticipaient en moyenne des recettes de 635,1 millions de dollars, assorties d'un Ebit ajusté de 61,8 millions et d'un bénéfice net de 55,1 millions.

Les accessoires de jeux sont demeurés la première source de revenus de Logitech, malgré une érosion de 1% à 134,5 millions. Viennent ensuite les claviers, stables avec 128,7 millions, puis les dispositifs de pointage avec 122,0 millions (-5%). Les ventes de dispositifs de vidéoconférence ont bondi d'un quart à 73,4 millions et celles d'enceintes audio mobiles de près de moitié à 50,4 millions.

La direction confirme dans la foulée sa feuille de route pour l'ensemble de l'exercice, comprenant une croissance de 5 à près de 10% du chiffre d'affaires. L'Ebit non-GAAP doit s'établir dans une fourchette de 375 à 385 millions de dollars.

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