Malgré l’augmentation des extractions saoudiennes sur le mois de juin, la production de l’OPEP a atteint un nouveau plancher de cinq ans à 29.6 millions de barils par jours (mbj). Le déclin de la production iranienne et vénézuélienne se poursuit, toujours impactée par les sanctions américaines. L’augmentation de la production saoudienne (à 9.78 mbj) reste toutefois à nuancer puisque le Royaume respecte nettement ses quotas fixés à 10.31 mbj.

Toujours du côté de l’OPEP, ou plutôt du côté de l’OPEP+, l’organisation élargie a annoncé à l’issue de son dernier sommet, une extension de neuf mois des accords de réduction de production pour soutenir les cours pétroliers.

Toutefois, force est de constater que les cours pétroliers restent sous pression, les opérateurs s’inquiétant de la faiblesse de la demande et de la dynamique des stocks dans un contexte économique toujours en proie à une montée du protectionnisme.

Techniquement, en données journalières, les anciens supports, désormais devenus résistances, bloquent les assauts acheteurs. C’est à ce titre que la zone des 67 USD a permis aux vendeurs de reprendre la main à court terme. Ces derniers ont dans le viseur la zone des 60 USD. Seul un retour au-dessus de 67 USD permettrait d'améliorer la configuration journalière.