Les marchés pétroliers sont en pleine effervescence alors que se tiendra dès demain le sommet de l’OPEP+. L’évènement qui réunit l’OPEP et ses partenaires, dont la Russie, doit aboutir à un consensus autour de la future politique du groupe. Rappelons que l’Organisation élargie impose à ses membres de limiter leur production depuis le début de l’année 2017, afin d’éliminer l’excédent du marché et soutenir les prix du brut. Ces quotas, qui représentent 1.2 millions de barils par jour, expirent à la fin du mois de mars.

Dans ses dernières prévisions annuelles, le cartel pétrolier s’est montré particulièrement pessimiste sur l’équilibre du marché. Baisse de la croissance de la demande mondiale de pétrole et augmentation de l’offre de pays hors-OPEP devraient rythmer l’année 2020. Dans ce contexte, les opérateurs tablent sur une poursuite des efforts de l’OPEP+, qui devraient augmenter la taille des quotas, mais force est de constater que les officiels saoudiens restent muets à ce sujet.

Graphiquement, en unités de temps journalières, les cours du Brent évoluent horizontalement, bloqués entre 61 et 64 USD. Le marché semble en mode « pause », attendant davantage de visibilité pour se mettre en ordre de marche. On attendra ainsi une sortie de cette zone de prix pour prendre position dans un sens comme dans l’autre.