Les séances à forte amplitude se multiplient sur les marchés pétroliers et tendent à devenir banales. La volatilité est pourtant bien exceptionnelle, le baril de Brent progressant de 72% depuis fin avril et abandonnant 50% depuis le début de l’année.

La perspective de voir la demande de brut rebondir dans les prochaines semaines, ressuscitée par les mesures de dé-confinements, redonne du baume au cœur aux opérateurs. Ces derniers se sont également montrés confiants sur le recul de la production d'or noir, au niveau mondial et aux Etats-Unis.

Il convient effectivement de rappeler que jusqu’à fin juin, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs principaux partenaires, réunis au sein de l'OPEP+, retirent du marché 9,7 millions de barils par jour (mbj) afin de stabiliser les prix.

Techniquement, en données journalières, la volatilité reste significative, les cours évoluant au sein d’une large zone de prix comprise entre 20 et 35 USD. Si le rebond des cours amorcé depuis la fin du mois d’avril est puissant, il convient de garder à l’esprit que la tendance de fond demeure toujours baissière. A ce titre, nous conservons un biais baissier tant que les cours évolueront sous la résistance des 35 USD.