À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en baisse de 0,45% à 5.288,6 points. Le Footsie britannique a perdu 0,52% et le Dax allemand a cédé 0,36%.

L'indice EuroStoxx 50 a lâché 0,39%, le FTSEurofirst 300 0,33% et le Stoxx 600 0,21%.

Sur le marché obligataire, le rendement du Bund allemand à dix ans a fini sur un pic de deux mois, à plus de 0,46%, et le 30 ans sur un gain de 5 points de base, près de son plus haut niveau depuis mi-novembre.

L'OAT française à 10 ans a gagné 3,6 points de base à 0,824%.

Le mois de janvier sera marqué entre autres par une réduction des achats de titres de la Banque centrale européenne (BCE), dont le montant mensuel est ramené à 30 milliards d'euros. Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, a évoqué dans un entretien à un magazine chinois "une probabilité raisonnable" que le programme d'assouplissement quantitatif (QE) ne soit pas reconduit au-delà du mois de septembre.

Aux devises, l'euro poursuit son renchérissement face au dollar, et gagne encore 0,32% à 1,2048 dollar, après avoir touché un pic de quatre mois à 1,2082. Le billet vert perd 0,26% face à un panier de six devises de référence.

Les industriels de la zone euro ont bénéficié fin 2017 d'une croissance de l'activité inédite depuis plus de 20 ans, selon les résultats définitifs des enquêtes Markit auprès des directeurs d'achats, et la hausse de la demande laisse penser qu'ils démarreront en force la nouvelle année.

Le renchérissement de l'euro a pénalisé les valeurs européennes, et notamment les valeurs exportatrices comme LVMH (-1,67%) ou Kering (-2,37%).

Le compartiment des biens personnels et domestiques a enregistré la plus forte baisse sectorielle de la séance (-1,04%), suivi de l'immobilier (-0,69%).

Le secteur des matières premières s'est retourné à la hausse, gagnant 1,19% à la clôture. A Paris, ArcelorMittal a pris 3,36%.

Plus forte baisse du CAC 40, le titre Publicis a reculé de 2,91% à 55 euros, sa plus forte baisse en à une séance depuis le 24 octobre. Les analystes de Macquarie ont abaissé leur recommandation à "neutre" contre "surperformance", avec un objectif ramené à 60 euros contre 70 euros.

Sur le marché pétrolier, le cours du brut léger américain évolue autour de 60,25 dollars et le Brent près de 66,40 dollars le baril, à des niveaux proches de leur plus haut niveau depuis la mi-2015

A Wall Street, les indices évoluent en hausse à l'heure de la fermeture des marchés européens soutenus notamment par la progression des valeurs technologiques et des biens de consommation non-essentielle.

(édité par Juliette Rouillon)

par Laetitia Volga