CORONAVIRUS: SOURCE DE CONTAMINATION INCONNUE POUR DEUX CAS DANS LES HAUTS-DE-FRANCE

PARIS - Les autorités sanitaires françaises cherchent à déterminer l'origine de la contamination de deux patients infectés par le nouveau coronavirus identifiés mardi soir dans les Hauts-de-France, qui n'avaient pas voyagé dans des régions jugées à risque.

"Ces deux personnes ne s'étaient pas rendues dans des zones d'exposition à risque", a déclaré le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS), Etienne Champion, lors d'une conférence de presse à la préfecture de Beauvais (Oise).

"Les investigations sont encore en cours à cette heure pour déterminer la source de ces deux contaminations", a-t-il ajouté.

L'un des deux patients, un Français de 60 ans qui était enseignant dans l'Oise, est mort dans la nuit de mardi à mercredi après son transfert à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Le second, un homme âgé de 55 ans, se trouve dans un "état grave" et est en réanimation au centre hospitalier universitaire (CHU) d'Amiens, a précisé Etienne Champion.

La première personne morte en France en raison du coronavirus apparu en décembre en Chine, le premier décès hors d'Asie, était un touriste chinois de 80 ans. Cet homme originaire de la province du Hubei, premier foyer de l'épidémie, est mort le 14 février.

Olivier Véran, ministre de la Santé, a annoncé que le bilan en France était pour l'heure de 18 cas, dont deux mortels.

Face à la menace du virus, les deux grandes fêtes hivernales et populaires de la Côte d'Azur, le carnaval de Nice et la Fête du Citron à Menton, n'iront pas jusqu'à leur terme.

LE RISQUE AUX USA RESTE "TRÈS FAIBLE", ASSURE TRUMP

WASHINGTON - Donald Trump a assuré mercredi à la population américaine que le risque lié à l'épidémie de coronavirus restait "très faible" aux Etats-Unis et a désigné le vice-président Mike Pence en charge des opérations américaines de lutte contre cette crise sanitaire mondiale.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à la Maison blanche, le président américain a déclaré que les autorités sanitaires du pays se préparaient à faire tout le nécessaire pour contenir cette épidémie.

Il a indiqué que Washington n'envisageait pas dans l'immédiat de restrictions de voyage vers ou en provenance de pays comme la Corée du Sud ou l'Italie, qui font face à une flambée des cas de contamination.

"Le risque pour la population américaine demeure très faible", a déclaré Donald Trump, avec Mike Pence et des représentants des autorités sanitaires à ses côtés. "Nous sommes prêts à nous adapter et nous sommes préparés à faire tout ce que nous devons faire face à la propagation de l'épidémie, si elle se propage", a-t-il ajouté, précisant que la propagation du virus aux Etats-Unis n'était pas "inévitable".

Des représentants des autorités sanitaires américaines ont prévenu mercredi qu'il fallait se préparer à la confirmation de cas supplémentaires. Selon le dernier bilan officiel, 59 cas de contamination ont été confirmés aux Etats-Unis, parmi lesquels 42 ressortissants rapatriés du navire de croisière Diamond Princess placé en quarantaine dans le port japonais de Yokohama.

Des représentants à SEOUL ont indiqué que la Corée du Sud et les Etats-Unis ont reporté à une date non déterminée leurs exercices militaires conjoints dans la péninsule coréenne, alors que des cas de contamination ont été détectés dans les rangs des armées sud-coréenne et américaine.

Les autorités sanitaires sud-coréennes ont déclaré jeudi avoir recensé 334 nouveaux cas de contamination au coronavirus, ce qui porte à 1.595 le nombre de personnes infectées en Corée du Sud.

A PEKIN, les autorités sanitaires ont indiqué que 433 cas supplémentaires de contamination ont été confirmés mercredi en Chine continentale, où 78.497 personnes ont été infectées par le virus. L'épidémie a causé 29 décès supplémentaires.

Un premier cas en Amérique latine a par ailleurs été confirmé mercredi, au Brésil. Il s'agirait d'un homme ayant récemment voyagé en Italie.

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USA-FUSILLADE AU SIÈGE D'UN BRASSEUR DE MILWAUKEE, SIX MORTS

MILWAUKEE, Wisconsin- Un homme armé a ouvert le feu mercredi dans un bâtiment de Molson Coors Beverage à Milwaukee, dans le Wisconsin, tuant cinq employés du brasseur avant d'être retrouvé mort à la suite d'une blessure par balle qu'il se serait lui-même infligé, a déclaré le chef de la police de la ville.

Aucune autre personne n'a été blessée dans l'attaque, qui s'est produite aux alentours de 14h00 (20h00 GMT) dans ce complexe composé de plus d'une vingtaine de bâtiments et où travaillent plus d'un millier de salariés, a précisé Alfonso Morales lors d'une conférence de presse.

L'assaillant, qui aurait agi seul, a été décrit comme étant un homme de 51 ans résidant à Milwaukee. On ne connaît pas pour l'heure les motivations de l'attaque.

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SYRIE-QUATORZE ETATS MEMBRES DE L'UE APPELLENT À LA CESSATION IMMÉDIATE DES HOSTILITÉS À IDLIB

PARIS - Quatorze ministres des affaires étrangères de pays membres de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, demandent au gouvernement syrien et à ses alliés russes de mettre fin à leur offensive dans la province d'Idlib et de revenir aux termes de l'accord de cessez-le feu de 2018, dans une tribune publiée mercredi par le Monde.

Près d'un million de Syriens ont été déplacés au cours des trois derniers mois en raison de combats entre des rebelles soutenus par la Turquie et les forces syriennes appuyées par Moscou qui tentent de reprendre la dernière grande région aux mains des insurgés après neuf années de conflit.

La Turquie et la Russie se sont mises d'accord en septembre 2018 pour créer des zones de "désescalade" à Idlib, mais ce projet est resté lettre morte en raison de l'offensive du gouvernement syrien.

Ankara de son côté a envoyé des milliers de soldats et de l'équipement dans cette région située dans le nord-ouest de la Syrie, à la frontière de la Turquie, pour soutenir les rebelles syriens, alimentant les tensions avec Moscou, soutien de Damas.

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TUNISIE-LE PARLEMENT VOTE LA CONFIANCE AU GOUVERNEMENT DE COALITION

TUNIS - Le Parlement tunisien a voté jeudi la confiance à un nouveau gouvernement de coalition formé la semaine dernière par le Premier ministre désigné Elyes Fakhfakh, mettant fin à une incertitude politique de plusieurs mois qui a nui aux efforts du pays pour lutter contre des problèmes économiques croissantes.

Le gouvernement de coalition présenté par Fakhfakh au terme d'un accord avec la formation islamiste modérée Ennahda, première force parlementaire, a obtenu 129 voix pour et 77 contre.

Le président tunisien Kaïs Saïed avait prévenu qu'il prononcerait la dissolution du Parlement si le nouveau gouvernement n'obtenait pas la confiance des députés.

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REVERS POUR VIVENDI DEVANT LA JUSTICE NÉERLANDAISE DANS SON CONFLIT AVEC MEDIASET

AMSTERDAM - Un tribunal néerlandais a rejeté mercredi la demande de Vivendi de suspendre le projet de Mediaset de créer une holding aux Pays-Bas pour y regrouper ses activités en Espagne et en Italie.

Un porte-parole de Vivendi a annoncé que le groupe français ferait appel.

La volonté du groupe italien de médias contrôlé par la famille Berlusconi de regrouper ses activités en Espagne et en Italie dans une holding de droit néerlandais a déclenché un feuilleton judiciaire qui l'oppose à Vivendi, son deuxième actionnaire, devant une kyrielle de juridictions européennes.

Le groupe de Vincent Bolloré estime en effet que cette holding, MediaForEurope (MFE), aurait pour effet de renforcer l'emprise de Silvio Berlusconi sur Mediaset au détriment des actionnaires minoritaires.

Côté italien, on juge ce regroupement nécessaire pour faire face à la concurrence des nouveaux géants de la vidéo en ligne comme Netflix ou Disney.

Valeurs citées dans l'article : Netflix, Inc., Vivendi