(Actualisé avec des précisions)

20 juillet (Reuters) - GlaxoSmithKline envisage un démantèlement à la suite des pressions exercées par certains investisseurs qui réclament une scission de la division grand public, rapporte le Financial Times vendredi.

Philip Hampton, le président du groupe pharmaceutique, discute avec les principaux actionnaires de la création à moyen terme - deux à trois ans - d'une entité autonome spécialisée dans la pharmacie et les vaccins, poursuit le FT, citant des sources.

Certains investisseurs appellent de leurs voeux un démantèlement, estimant, entre autres choses, que les synergies sont limitées entre la pharmacie et les produits grand public.

Un porte-parole de GSK a dit que la priorité du laboratoire était d'améliorer la performance du pôle pharmaceutique, en particulier la recherche-développement.

GSK doit présenter sa nouvelle méthode pour cette division la semaine prochaine.

La structure actuelle du laboratoire lui offre une certaine stabilité des résultats et aide à la génération de cash flow, a ajouté le porte-parole.

GSK avait annoncé en avril la cession de son pôle thérapie génique des maladies rares à la biotech Orchard Therapeutics.

En revanche, un mois auparavant, GlaxoSmithKline annonçait qu'il rachetait à Novartis sa participation dans leur coentreprise de santé grand public pour 13 milliards de dollars (10,4 milliards d'euros), prenant ainsi le contrôle total du producteur de l'antalgique Panadol, l'anti-inflammatoire Voltarène et des patchs Nicotinell.

(Kanishka Singh et Ben Hirschler Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : GlaxoSmithKline, Novartis